Gino FORNACIARI
(da: Actes du 3ème Colloque des Conservateurs des Musées d’Histoire des Sciences Médicales, 10 au 14 septembre 1986, Deutsches Medizinhistorisches Museum Ingolstadt, République Fédérale d’Allemagne, Collection Fondation Marcel Merieux, pp.63-69)

SUMMARY.
The discovery of the tomb of an eight-year-old male child as well as various burials of new-born children, all dating from the 9th century B.C., caused some important and difficult archaeological problems. The tombs were located on the hill "La Civita" in Tarquinia, inside a sacred area of the Villanovian Age, and placed around a natural spring. The peculiarity about these inhumations was that they were made during the Villanovan Period, in an age when incinerations were practised in Tarquinia to the exclusion of all else. Moreover, the tomb of the eight-year-old child was, contrary to custom, situated not only inside a city, but in a temple. The skeleton was laid out in an east-west direction, perhaps for ritual reasons.
The paleopathological analysis of the skull revealed on the endocranial surface the imprint of a voluminous arteriovenous meningeal or encephalomeningeal aneurysm corresponding to the upper perirolandic region of the cerebrum, which was in all proba­bility the cause of secondary epilepsy.
For that reason, in the light of the paleopathological facts, the most plausible explanation is that of a ritual burial of an individual who was held in very high esteem by the community of Tarquinia in the epoch immediately preceding the Etruscan advent, that is, in the late Villanovan period. As we know, in ancient times epilepsy was consi­dered to be the "morbus sacrum" (sacred disease), and the victims of this malady were believed to be able to communicate with the gods. Perhaps this was the reason for the child’s high position. The vicinity of the natural spring is reminiscent, not only of the cult of the Chthonian deities but also, and more especially, of the myth of Tages, the divine child born of the earth precisely in the area of Tarquinia in order to teach the Etrus­cans the arts of divining and augury.

INTRODUCTION.
Les structures apparues lors des fouilles effectuées a Pian di Civita a Tarquinia (Fig. 1, A) appartiennent a des édifices de caractère sacre dans lesquels étaient pratiques des rites remontant a la fin du Bronze (Bonghi Jovino, 1986, 83-86 – Chiaramonte Treré 1986, 179-186). C’est a cette époque en effet que commença à être utilise un puits naturel autour duquel, dans une épaisse couche de cendre, furent découverts de nombreux fragments de cornes sciées rituellement. L’on en déduisit que L’on y pratiquait des rites propitiatoires, en sacrifiant des animaux parmi lesquels se trouvaient certainement des agneaux et des faons (Chiaramonte Treré, 1986, 179). Au travers du puits naturel, le sang des victimes retournait a la terre ; les cendres du bûcher restaient autour ou étaient dispersées ; enfin L’on jetait dans ces cendres les cornes des victimes ou une partie des cornes travaillées rituellement par L’homme.
Presque au centre de cette zone, vers la fin du IXe siècle av. J.C., L’on déposa un enfant d’environ huit ans, sur le dos, les poignets rapproches sous les cuisses, oriente Est-Ouest (Fig. 1, B) Aucune fosse n’avait été creusée pour la sépulture et l’enfant fut placé a même le sol et recouvert de terre. Par la suite L’on continua à faire des sacrifices sur cette sépulture et alentour.
Au début du VIle siècle av. J.C. (période étrusque-orientalisante) surgit, a l’est, un édifice avec un autel et un canal relie au puits naturel qui atteste explicitement la continuité dans le temps d’un rite centré sur le sacrifice, confirme par un fait très intéressant : L’on découvrit, prés des fondations de l’édifice et dans l’aire entourant la sépulture de l’enfant de huit ans, quelques squelettes de nouveau-nés. L’édifice sacre fut en l’espace de très peu d’années, muni d’une clôture et un enclos plus petit isole aussi l’aire sacrée déterminée par les restes épars des sacrifices dont nous avons parle plus haut. Cet édifice est du a un chef, un lucumon, comme l’atteste indubitablement la découverte de trois bronzes magnifiques ensevelis dans une fosse creusée a l’extérieur du mur d’enceinte de l’aire sacrée (Bonghi-Jovino, 1986, 101-102). Au fond gisait une hache par dessus laquelle un bouclier était replie volontairement plusieurs fois ; par dessus, L’on avait pose une trompe lituus, elle aussi pliée en trois ; nous serions en présence de la représentation symbolique des trois pouvoirs étrusques : religieux (la hache), militaire (le bou­clier), et civil (la trompe) (Chiaramonte Treré, 1986, 182-183).
Au début du VIe siècle av. J.C. un nouvel autel et un nouveau canal, ceux-là de dimensions importantes et de construction particulièrement soignée (respectant toutefois le vieux canal du siècle précédent dans lequel se jette, notons-le, le nouveau) toujours en relation avec le puits naturel), nous rappellent le rite du sacrifice et de l’offrande (Bonghi Jovino, 1986, 113-114).
Les restes humains étudiés appartiennent a cinq enfants (Fornaciari et al., 1986, 197-199).
Trois de ces enfants sont des nouveau-nés : C.180-A, dont le squelette est a peu près complet (Fig. 2, A) et mesure environ 51,5 cm ; C.180-B, représenté seulement par les membres, mesure a peu près 49 cm ; C.226, représenté par le squelette post-crânien (c’est à dire dépourvu de crâne) presque complet, mesure environ 51 cm ; C.59-60, représenté seulement par une diaphyse fémorale, est un nourrisson de quelques mois ; le cinquième, enfin, C.189, est un enfant d’environ sept-huit ans, dont le squelette est pratiquement complet au niveau des membres inférieurs. Ce dernier est l’individu le plus intéressant du point de vue paléopathologique ; c’est donc sur lui que portera la commu­nication.

L’lNDIVIDU ENFANT c.189.

Sexe et âge de la mort.
L’âge dentaire est de 8 ±  ans (Ubelaker, 1980, 46-47)
L’âge diaphysaire, calcule sur L’ humérus droit et sur le cubitus droit est respectivement de 7,25 et 6,5 ans (Ubelaker, 1980.18-52).
Le sexe, d’après la forme du menton, les mastoïdes prononcées et le degré de robustesse du squelette, est vraisemblablement masculin (même si dans le cas d’un enfant, le diagnostic ne peut être établi avec certitude (Fig. 2, B-C). L’écart entre l’âge diaphy­saire et l’âge dentaire est en faveur du sexe masculin, du fait que la maturation du sque­lette des garçons est plus lente (Hunt et al., 1955, 479-487).
En conclusion, il s’agit probablement d’un enfant de sexe masculin qui mourut à l’âge de sept-huit ans.

Paléopathologie.
L’individu C.189 était porteur de cribra orbitalia bilatéraux du degré 3 de Hengen (plutôt avancé) (Hengen, 1971, 61) désormais en phase de réparation mais il n’y a pas d’autres signes d’hyperostose porotique (c’est à dire d’épaississement de la voûte crânienne avec aspect du crâne dit "en brosse" des radiologues). II est désormais quasiment certain que cette lésion, quand elle apparaît isolée, est [‘expression morphologique d’anémie carentielle (ferriprive ou mixte) (Fornaciari et al., 1982, 63-77) qui, chez le sujet en question, apparurent certainement au cours des premières années de vie (allaitement prolongé ?). Le fait que les cribra orbitalia soient désormais en phase de réparation atteste en tout cas que l’anémie guérit et que l’enfant jouit, au moins les dernières années de vie, d’un bon régime alimentaire.
La présence de trois sillons, étendus mais superficiels, d’hypoplasie de l’émail (évident surtout au niveau du tiers proximal des incisives supérieurs) indique au moins trois longs épisodes de stress, nutritionnels ou morbides (El Najjar et al., 1978, 52-53 – Brothwell, 1981, 159), dans les premières années de vie de l’enfant (Fig. 2, B). II est fort probable que ces phases soient à mettre en relation, au moins indirecte, de cause ou d’effet, avec l’état anémique attesté par les cribra orbitalia.

Pathologie cranio-encéphalique.
La face endocrânienne du pariétal gauche présente quelques modifications importantes, très proches de l’angle antéro-supérieur et presque en relation avec le bregma.
II s’agit de trois fossettes séparées (Fig. 3, A) :
a) la plus basse (qui est aussi la plus petite), circulaire (d’environ 5 mm de diamètre) est placée a l’extrémité de l’empreinte d’une collatérale postérieure du rameau bregmatique, par ailleurs quelque peu ectatique, de l’artère méningée moyenne ;
b) la fossette intermédiaire, bilobée (mesurant environ 12 mm sur 7) parce que placée a cheval sur la suture coronale (et atteignant donc aussi la squame du frontal) est située à la fin de la terminale (elle aussi ectatique) du même rameau bregmatique ;
c) la plus haute et la plus étendue, circulaire (d’environ 18 mm de diamètre) et proche de la suture sagittale, ne semble reliée a aucun vaisseau. En relation avec cette fosse, la boite crânienne, déformée au point de produire une légère protubérance sur la face externe, est si amincie qu’elle est transparente.
Le moulage endocrânien (Fig. 3, C) permet d’observer certains détails qui auraient échappé à un simple examen macroscopique ; il met parfaitement en évidence L’aspect ectatique des deux rameaux artériels bregmatiques, qui se terminent par une excroissance arrondie quasi anévrismale. A proximité du bregma apparaît une néoformation ovale volumineuse (d’environ 18 mm sur 13 et qui s’élève de 7 bon mm, au dessus du plan encéphalique qui l’entoure) qui s’étend en avant, en direction de la for­mation placée a cheval sur la suture coronale et la dépasse d’environ 7 mm.
En conclusion, L’aspect général du moulage endocrânien fait apparaître une volumineuse formation kystique de la région para-bregmatique haute de gauche. L’examen radiographique (Fig. 3, B) montre, autour des lésions, L’absence totale de réaction osseuse ou d’aire de condensation environnante ; de plus il n’y a aucun signe évident d’augmentation de la circulation diploïque.

Diagnostic différentiel.
Plusieurs raisons permettent de ne pas interpréter les fossettes comme la traduction des granulations méningées de Pacchioni : le jeune âge du sujet (en effet ces forma­tions sont caractéristiques d’un âge avance (Testut, 1923, 160 et 183) : en tout cas elles ne se forment pas et elles sont alors très petites, avant L’âge de dix ans) (Lischi et al., 1959, 83-84), la morphologie régulière des lésions et surtout leur dimension remarquable, absolument impossibles chez un individu si jeune.
L’amincissement et la déformation de la boite crânienne, surtout en relation avec la fosse la plus étendue et non reliée a des structures vasculaires, attestent en revanche d’un phénomène de compression continue de longue durée, du vraisemblablement a une néoformation.
Le diagnostic différentiel peut donc être établi à partir de trois hypothèses :
— tumeurs primitives du crâne
— tumeurs d’origine méningée
— tumeurs d’origine cérébrale.
L’on peut exclure immédiatement, à cause de leur caractère destructif, les tumeurs malignes du crâne (tumeurs primitives ou métastases).
Parmi les tumeurs bénignes du crâne, L’hémangiome primitif du crâne, unique tumeur qui puisse être retenue dans le diagnostic différentiel, tire son origine de la diploé et s’entend a travers la table externe, prenant a la radiographie L’aspect pathognomonique dit "a rayons de soleil" (Dahlin, 1978, 139 • Lichtestein. 1973, 229).
Pour la même raison L’on peut exclure le méningiome et le méningiosarcome, qui provoquent la destruction des deux tables crâniennes (surtout la table externe) et une réponse massive d’os réactif en forme de petites épines qui irradient vers l’extérieur (Steinbock, 1976, 353-354 • Ortner et al., 1985, 378).
En revanche le fait que les deux lésions les plus petites atteignent quelques rameaux terminaux des artères méningées moyennes atteste un phénomène de com­pression d’origine vasculaire. Un cadre de ce genre s’accorde parfaitement avec les lésions osseuses secondaires dues a des malformations artéro-veineuses (Rubinstein, 1970, 246-251 – Kaplan, 1972, 114 • Shulman, 1973) du cortex cérébral, atteignant éventuellement les méninges, ou avec des malformations artéro-veineuses de la dure-mère (même si elles sont beaucoup plus rares) (Ley Gracia, 1957, 221).
Ces malformations, connues aussi sous l’appellation d’anévrismes artéro-veineux, consistent essentiellement en une communication directe entre le cercle artériel et le cercle veineux, sans passer par le réseau capillaire.
Ces altérations vasculaires d’origine congénitale qui représentent de 0,5 % a 3,7 % des cas actuels de neurochirurgie et frappent surtout les sujets masculins (Rubin­stein, 1970, 246). Elles sont localisées dans la partie haut des hémisphères cérébraux et dans le territoire de distribution des artères cérébrales moyennes (Rubinstein, 1970, 247).
Les volumineux anévrismes artéro-veineux méningés ou encéphaloméningés ont d’habitude une évolution expansive et, étant en contact étroit avec l’os, tendent à le comprimer et à l’éroder au point de le perforer, puis atteignent les tissus épicrâniens ; cette ultime évolution est toutefois très rare (Ley Gracia, 1957, 50-51). Dans les cas étudiés, ce stade ne fut pas atteint, ne serait-ce d’ailleurs qu’à cause du jeune âge du sujet.

Symptomatologie.
Etant donné que la lésion consiste essentiellement dans L’agrandissement d’une ou plusieurs artères afférentes (identifiables, dans le cas étudié, dans les deux rameaux ectatiques et avec dilatation terminale de l’artère méningée moyenne) et dans la dilata­tion et le tracé tortueux d’une masse de veines (comme dans la variété "racémeuse"), elle doit avoir provoqué – pour avoir causé un creusement aussi accentué de la boite crânienne – une très forte compression corticale au niveau de la région motrice et sensi­tive péri-rolandique haute ; L’on en déduit que les symptômes principaux doivent être lies a cette importante localisation anatomique.
La symptomatologie (Gold et al., 1973, 947-948) devait donc être caractérisée surtout par des crises épileptiques focales récurrentes, de type jacksonien, motrices ou sensitives, a partir de la partie proximale des membres inférieurs. Le fait que le lobe pariétal gauche soit atteint de façon massive pouvait également produire à l’improviste des attaques sensorielles contro-laterales et des déficits hémisensoriels touchant la position, la stéréognosie ainsi que la discrimination et la localisation des stimuli tactiles et de L’image corporelle. II est possible enfin que le décès ait été cause par une hémorragie massive subaracnoïdienne consécutive à la rupture de l’anévrisme.

Comparaisons.
Un cas très semblable, concernant cependant la squame frontale gauche avec perforation de la boite crânienne, a été décrit chez un jeune adulte (20-25 ans), de sexe probablement masculin, ayant vécu au chalcolithique et dont les restes furent découverts dans une grotte de la région de Valence en Espagne (Campillo, 1983, 97).

Conclusions.
Si le rite de faire retourner à la terre, a travers une cavité souterraine, le sang des victimes égorgées est bien connu dans le monde des sanctuaires de L’Etrurie, l’inhumation de L’enfant constitue sans aucun doute le fait le plus intéressant et le plus problématique.
En effet, il reste à expliquer le caractère insolite de la sépulture dans un temple, a même le sol, sans aucune fosse ni délimitation autour du cadavre, et la position tout aussi insolite des bras le long du corps et des poignets rapproches sous les cuisses (Chiaramonte Treré, 1986, 180). L’absence de mobilier accompagnant L’enfant pourrait indiquer une sépulture rituelle, mais l’élément déterminant, en ce sens, nous est donné par le résultat des analyses paléopathologiques effectuées sur les restes osseux.
Elles révèlent, entre autre, que l’enfant était épileptique et donc sujet a des crises. II n’est pas hasardeux de supposer qu’une créature affectée d’un tel syndrome soit apparue aux Etrusques du IXe siècle av. J.C. comme un être surnaturel, possédé par des forces démoniaques ou, en tout cas, capable d’être périodiquement mis en contact avec ces for­ces. L’on ne peut manquer d’évoquer un rite qui survécut longtemps a Tarquinia, pratique a proximit6 d’une cavit6 souterraine et concernant un enfant qui devait impressionner fortement la communauté. On se rappelle aussi le récit mythique des origines de la ville, L’enfant Tages surgi de la terre pour parler comme un vieillard et confier aux hommes les règles de l’interprétation de la volonté divine.
Quoi qu’il en soit, ce qui est évident ici c’est le caractère exceptionnel du personnage, reflété par le mode inusité de sa sépulture.
Si, en ce qui concerne cet enfant, L’on peut écarter L’hypothèse d’un sacrifice sanglant, la question se pose pour les nouveau-nés de la zone limitrophe, qui appartiennent au même horizon chronologique ou a une époque a peine plus récente. En ce cas, tout, au contraire, fait penser a des rites sacrificiels de fondation, au terme desquels les vases utilises pour le rituel étaient ensevelis avec le nouveau-né, auquel était confiée l’immortalité de l’édifice sacré (Chiaramonte Treré, 1986, 181).
Y a-t-il une relation entre l’enfant inhumé et les nouveau-nés ensevelis à proximité ? Ces derniers furent probablement offerts à la même divinité que celle a laquelle l’enfant fut consacre, mais c’est vraisemblablement le seul lien qui les unisse.
D’autre part il est bien connu que, dans les conceptions religieuses de L’Orient antique, c’était l’holocauste des nouveau-nés qui favorisait les futures naissances, la fécondité des femmes, des animaux, de la terre (Chiaramonte Treré, 1986, 181).
Entrevoir, à la base des conceptions rituelles de la communauté étrusque du VIIIe siècle av. J.C., une matrice propre, – pour autant que l’on puisse le savoir – à la culture de L’Orient antique ne peut pas nous étonner.
En conclusion, le cas du Temple de "La Civita" de Tarquinia est un bon exemple d’application de la Médecine en général, et particulièrement de la Paléopathologie, à la solution de problèmes archéologiques.

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Figure 1a
 : Les fouilles de L’Université de Milan à "La Civita" de Tarquinia (vue aérienne):
"p" = le puits naturel, "s" = la sépulture de l’enfant.
Figure 1b : La sépulture de l’enfant: le squelette est orienté Est-Ouest.

Figure 2a : Squelette d’un nouveau-né (C.180-A).
Figure 2b-c : Le crâne de l’enfant de sept-huit ans en norme frontale et latérale.

Figure 3a : Les fossettes de la face endocrânienne du pariétal gauche. Figure 3b : Radiographie du pariétal : absence totale de réaction osseuse.
Figure 3c : Moulage endocrânien du pariétal aspect ectatique de deux rameaux artériels (a-b) et volumineuse formation kystique de la région parabregmatique de gauche (c).